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Une hausse des taux directeurs d’un quart de point de pourcentage, comme en mai, paraît acquise pour la plupart des observateurs.

«La BCE attend des signes probants montrant que l’inflation revient au plus tôt et durablement à l’objectif de 2%», a déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE.

«Rien ne prouve clairement que l’inflation sous-jacente ait atteint un pic», met en garde la présidente de la Banque centrale européenne.

«Nous continuerons d’avancer - avec détermination et sans découragement - jusqu’à ce que nous voyions l’inflation revenir à notre cible à moyen terme de 2% en temps opportun», a déclaré la présidente de l’institution.

«Notre priorité immédiate et absolue est d’assurer un retour au plus tôt de l’inflation vers notre objectif», et «nous y parviendrons», a assuré la présidente Christine Lagarde.

La dirigeante française reconnait qu’il reste «encore du chemin à parcourir» face à l’inflation, suggérant que les gardiens de l’euro devront encore resserrer davantage la vis du crédit.

«Nous ne faisons pas de pause» dans la lutte contre l’inflation, assure la présidente Lagarde après l’annonce d’une hausse des taux de 25 points de base, tout comme la Fed hier soir.

La «croissance historique des salaires», liée au faible taux de chômage et aux «compensations de la hausse des prix», devrait continuer à «soutenir l’inflation», tempère la présidente de la BCE.

A l’OMC à Genève ce 8 mars, la présidente de la BCE déclare: «les premières victimes d’une inflation élevée sont les défavorisés, les vulnérables, les moins bien payés, ce sont les femmes.»

La présidente de la Banque centrale européenne ne s’est toutefois pas avancée sur l’ampleur des hausses possibles après la réunion du 16 mars.