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Le cartel de producteurs de pétrole table sur les importants besoins de l’Afrique, l’Inde et d’autres pays d’Asie pour alimenter les transports et la pétrochimie.

«Les gens épuisent leurs stocks d’urgence, les ont épuisés, les ont utilisés comme un mécanisme destiné à manipuler les marchés alors que leur objectif de base était d’atténuer la pénurie d’approvisionnement», a déclaré le prince Abdelaziz ben Salmane.

A l’approche du scrutin législatif du 8 novembre, Joe Biden veut éviter une remontée du prix de l’essence, marqueur fort pour les automobilistes américains.

Sur fond de contexte économique incertain, le cartel ne table plus que sur une demande de 2,6 millions de barils par jours pour l’année en cours, soit en diminution de 0,5 mb/j.

La demande mondiale devrait ainsi atteindre 99,7 mb/j en 2022 puis 101,8 mb/j en 2023, surpassant alors les niveaux pré-COVID.

Les pays producteurs de brut se basent sur une hypothèse de 3,2% de croissance économique mondiale en 2023, en recul par rapport aux projections de 2022 (3,5%).

L’AIE indique que son estimation de la demande mondiale en pétrole a été abaissée de 260’000 barils par jour (kb/j) par rapport à son précédent rapport mensuel.

Les 31 pays au sein de l’Agence internationale de l’énergie vont tenter de faire baisser les cours, très volatils depuis l’invasion russe en Ukraine.

«Nous allons discuter des mesures que nous pouvons prendre pour assurer la stabilité des marchés pétroliers», a expliqué le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol.

L’organisation a dans la foulée abaissé ses prévisions de la demande pour 2022.