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Pour le président de la Fed, l’offensive russe n’empêchera pas la banque centrale américaine de relever ses taux directeurs dans deux semaines.

Les prix ont augmenté de 0,6% par rapport à décembre, et, sur un an, la hausse est de 6,1%, au plus haut, toujours, depuis 1982, selon les données du département du Commerce.

Pour Loretta Mester «les implications de l'évolution de la situation en Ukraine sur les perspectives économiques à moyen terme aux États-Unis seront prises en compte pour déterminer le rythme approprié auquel supprimer le soutien».

Michelle Bowman anticipe qu’une «inflation inconfortablement élevée persistera au moins jusqu’au premier semestre 2022».

Le président de la Réserve fédérale de New York John Williams plaide pour un relèvement modéré en mars, tandis que son homologue de l’antenne de St. Louis est pour une augmentation marquée.

L’indice général mesurant l’activité a perdu 7 points, tombant à 16,0 points, et «effaçant quasiment la hausse du mois dernier», indique l’antenne locale de la Fed.

«La plupart des participants» à la dernière réunion du comité monétaire «ont suggéré qu’un rythme plus rapide d’augmentations (...) des taux directeurs que dans la période post-2015 serait probablement justifié», selon les minutes.

Sarah Bloom Raskin concentre l’essentiel des critiques du camp républicain, dont certains membres paralysent le processus de confirmation des candidats.

«Les anticipations médianes d’inflation à un an sont tombées à 5,8% en janvier, contre 6,0% en décembre», indique l’antenne new-yorkaise de la Fed.

Le président de la Réserve fédérale de Saint Louis table sur une réaction organisée qui évitera de perturber les marchés.