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Si l’inflation a été largement résorbée, l’ensemble des spécialistes s’accordent à dire que le plus dur reste à faire.

Sur les trois mois de mai à juin, la croissance du PIB s’est établie à 2,4%, contre 2,0% au premier trimestre, selon la première estimation du département du Commerce.

Tout comme la Réserve fédérale mercredi soir, la Banque centrale européenne laisse planer l’incertitude pour la suite.

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déjà annoncé en juin une «très probable» nouvelle hausse pour la réunion de jeudi de son conseil des gouverneurs.

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déjà annoncé en juin une «très probable» nouvelle hausse pour la réunion de jeudi de son conseil des gouverneurs.

«Je considère que deux autres hausses de 25 points de base (...) sont nécessaires cette année», a déclaré le gouverneur Christopher Waller, membre du FOMC.

Face à «la détérioration des perspectives d’inflation, un signal fort est nécessaire» pour renchérir à nouveau le crédit, a argué le conseil des gouverneurs.

Sur un mois seulement, la hausse des prix à la consommation est de 0,2% contre 0,1% en mai, selon l’indice CPI.

«L’emploi a progressé modestement» par rapport à l’enquête précédente, fin mai, «avec une croissance dans la plupart des régions», souligne la banque centrale dans son Livre Beige.

Le «plein impact économique du resserrement monétaire considérable de l’année dernière ne se fera sentir qu’au cours des deux prochaines années», selon le chef économiste Philip Lane.