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Le renforcement du renchérissement touche toujours en premier lieu l’énergie dont l’indice des prix bondit de 41,9% sur un an. Mais la progression des tarifs alimentaires s’est également accélérée à 8,9%.

Sur le mois, les prix ont en revanche accéléré à 0,6% contre 0,2% en avril. Le taux est toutefois légèrement inférieur aux prévisions des analystes (0,7%).

La Banque nationale suisse (BNS), présidée par Thomas Jordan, a racheté pour 5,74 milliards de francs de devises étrangères au cours du premier trimestre, et ce, afin de contenir l’appréciation du franc.

Les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par Ryad, et leurs dix partenaires conduits par Moscou (Opep+) se retrouvent à 11h00 GMT par visioconférence à Vienne, siège de l’alliance.

Pour la jeune Banque centrale européenne, chargée de piloter l’évolution des prix en zone euro, la période actuelle est sans précédent.

Le ministre de l’Energie et des Infrastructures s’exprime alors que les Occidentaux accentuent leur pression sur les 23 pays membres pour qu’ils augmentent leur production afin de freiner l’envolée des prix.

Face à la flambée des prix à la pompe, Paris plaide également pour une «diversification des approvisionnements» vers l’Iran et le Venezuela.

Le discours de la présidente Christine Lagarde sera très scruté par les marchés, alors que la BCE se prépare en juillet, face à l’inflation, à remonter ses taux d’intérêt pour la première fois depuis onze ans.

L’Insee prévoit que le pouvoir d’achat des ménages sera amputé de 1% en dépit des mesures de soutien public en place ou annoncées, soit sa plus forte contraction depuis 2013.

«Notre inflation est une conséquence d’une très forte demande, en partie tirée par (...) ce que le Congrès a fait pour soutenir l’activité et en partie tirée par ce que nous avons fait», admet le président de la Fed.