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L’année 2023 devrait commencer comme s’est finie 2022, avec une croissance «modeste» anticipe l’Insee qui relève légèrement sa prévision de PIB pour la période de janvier à mars.

L’Insee prévoit que le pouvoir d’achat des ménages sera amputé de 1% en dépit des mesures de soutien public en place ou annoncées, soit sa plus forte contraction depuis 2013.

Le variant Omicron pousse l’Insee à revoir à la baisse sa prévision de croissance de l’économie française.

Calculé à partir des opinions des chefs d’entreprise sur leur activité, l’indicateur qui synthétise le climat des affaires en France se situait en septembre à 111, toujours au-dessus de sa moyenne de longue période qui est de 100.

Au premier trimestre, le PIB a légèrement rebondi, avec une croissance de 0,4% par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée vendredi par l’Insee.

L’Institut national des statistiques a également confirmé son estimation provisoire de hausse des prix de 0,4% sur un mois.

Ce résultat s’explique par la faible consommation des ménages, qui n’a progressé que de 0,2% (contre +0,4% entre janvier et mars).

L’Insee table sur une décrue du chômage d’environ 0,1 point par trimestre avec un taux devant tomber à 8,3% au dernier, contre 8,8% à la fin 2018.

Le moral des ménages s’est établi à 92 points, soit trois points de moins qu’en octobre. Il s’agit de son plus bas niveau depuis février 2015.

L’Insee table sur une progression du PIB de 1,6% pour cette année est prévoit un taux de chômage en baisse, sous les 9%.