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Joe Biden s’est dit «indigné et profondément attristé par l’explosion». Il est arrivé mercredi matin en Israël pour une visite de soutien à son allié, et aussi pour tenter de débloquer l’entrée de l’aide d’urgence à Gaza.

Le président américain rencontrera le Premier ministre Benjamin Netanyahu mais aussi le président égyptien, le roi de Jordanie et le chef de l’Autorité palestinienne à Amman.

Avec un nouveau paquet de 9 milliards, l'administration du président affirme avoir annulé au total 127 milliards de dollars de dette étudiante, au bénéfice de 3,6 millions de personnes.

Environ 50 milliards de dollars de prêts devraient être débloqués pour des pays à revenu intermédiaire et des pays pauvres de la part des seuls Etats-Unis.

Cette décision, au nom de la défense «de la sécurité nationale» américaine, répond à la crainte de l’administration Biden de voir la Chine profiter des investissements américains en terme de transfert de technologies.

En amont de la présidentielle de 2024, le démocrate cherche à reprendre à son compte les éléments de langage de l’opposition sur l’économie, se targuant d’être le président pro-croissance.

«Nous renforçons la classe moyenne et nous voulons de la croissance qui profite à tous», déclare le président américain candidat à sa propre succession.

Joe Biden a qualifié le vote de «pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut». Selon le président démocrate, ce résultat a été obtenu grâce à un «compromis des deux partis».

Le Congrès a gagné quelques jours de répit: les caisses du pays ne devraient se retrouver à sec que le 5 juin, et non le 1^er, selon une estimation affinée donnée par la secrétaire au Trésor, Janet Yellen.

Le Congrès américain s’engage dans une course contre la montre pour examiner l’accord conclu entre le président Joe Biden et le dirigeant républicain Kevin McCarthy, qui éviterait un défaut de paiement des Etats-Unis.