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Nous ne nous attendons pas à ce que la Banque centrale européenne modifie radicalement ses orientations en matière de réinvestissement lors de la réunion de décembre.

Pour que l'inflation se normalise pleinement et revienne à l'objectif de 2 %, un nouveau ralentissement de l'économie et une certaine faiblesse du marché du travail sont probablement nécessaires.

La Banque centrale européenne a potentiellement atteint son rythme de croisière aujourd’hui. Explications avec Konstantin Veit.

Nous ne nous attendons pas à ce que la BCE modifie ses orientations actuelles en matière de réinvestissement des portefeuilles obligataires.

Les risques restent orientés vers des taux directeurs plus élevés pendant plus longtemps que ne l'anticipent les marchés.

Ce jeudi, la Banque centrale européenne s'abstiendra de donner de nouvelles orientations au-delà du mois de juin, mais le Conseil des gouverneurs indiquera qu'il prévoit de relever de nouveau les taux d'intérêt.

Si la BCE a confirmé son approche réunion par réunion, en fonction des statistiques, elle s'attend également à ce qu'il reste du chemin à faire pour que les taux directeurs atteignent des niveaux suffisamment restrictifs.

La BCE n'a pas donné beaucoup d'indications concernant l'évolution des taux d'intérêt, mais a mentionné qu'ils devront encore augmenter de manière significative à un rythme régulier, à des niveaux suffisamment restrictifs.

La BCE a augmenté ses taux directeurs de 50 points de base et a indiqué que d'autres hausses étaient à venir.

Nous nous attendons à ce que le Conseil des gouverneurs (CG) indique clairement qu'une politique neutre pourrait ne pas être appropriée dans toutes les conditions.