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La zone économique a progressé de 0,7%. La croissance s’est renforcée en Chine et aux Etats-Unis, les deux pays enregistrant une augmentation de 1,3% contre 0,5% au trimestre précédent.

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L’OCDE a revu en légère baisse mercredi sa prévision de croissance mondiale cette année à 2,9% et maintenue inchangée celle de l’an prochain, alertant toutefois sur le fait qu’une aggravation du conflit entre Israël et le Hamas risquerait de plomber l’économie.

«L’inflation et le durcissement de la politique monétaire freinent la consommation et les investissements. Les tensions géopolitiques ont aussi affecté le commerce extérieur», a souligné l’OCDE.

Le PIB de l'OCDE au T3 2023 a dépassé de 6,0% son niveau d'avant la pandémie (T4 2019). La Tchéquie est le seul pays de l'OCDE qui n'a pas encore atteint son niveau prépandémique.

Des augmentations prononcées de plus d’un point de pourcentage sont enregistrées en Corée, en Tchéquie, au Luxembourg et en Suède. Dans la zone euro, le taux oscille autour de 6,5% depuis février 2023.

Des records ont été enregistrés pour les deux indicateurs dans 19 des 38 pays de l'OCDE, dont l'Allemagne, la France, l'Italie et le Japon.

Le ralentissement de la baisse des prix de l’énergie a poussé le renchérissement global à la hausse.

L’OCDE s’attend à ce que le renchérissement culmine à 2,4%. Face à une hausse des prix persistante, la BNS n’aura pas d’autre choix que de resserrer à nouveau sa politique monétaire.

Parmi les pays de l’OCDE, les taux d’inflation variaient de moins de 3% au Costa Rica, en Grèce et au Danemark, à plus de 20% en Hongrie et en Türkiye.