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La capacité de nos économies à vivre avec l’inflation et les taux élevés a surpris favorablement ces deux dernières années. Mais cette capacité bute sur une limite temporelle.

La correction obligataire sans précédent remet en question le statut historique des obligations souveraines. Il y a toutefois peu de candidats pour les remplacer.

Depuis l’adoption de sanctions financières vis-à-vis de la Russie, certains pays émergents ont amorcé un processus de diversification de leurs réserves de change.

Le score des marchés actions depuis le début de l’année laisse peu de potentiel haussier sur le reste de l’année. Les investisseurs vont devoir sortir des sentiers battus pour créer de la valeur.

Le thème majeur de la deuxième partie de l’année devrait être la désinflation et le crédit offre de belles opportunités.

Le rendement du 2 ans est passé au-dessus de 5% et celui du 10 ans à plus de 4%. Un décollage qui interpelle.

Les signaux envoyés par les marchés sont très contradictoires mais une croissance et une inflation relativement vigoureuses sont propices aux actions.

La poursuite de la normalisation des courbes dépendra de la façon dont les banques centrales apprécient le risque de persistance de l’inflation.

Après une décennie de sous-performance notoire vis-à-vis du marché américain, les actions européennes ont repris le dessus depuis plusieurs trimestres. Quelles en sont les raisons?

La faillite de SVB aux Etats-Unis et les craintes autour de Credit Suisse plus récemment ont redonné de l’élan aux thèses qui font l’apologie d’un système financier décentralisé.