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La rencontre de Berlin est de haut niveau, mais il ne faut pas s’attendre à des miracles. Un futur accord Suisse-UE sera en effet négocié avec la Commission européenne, qui attend rapidement une nouvelle proposition du Conseil fédéral. En Suisse aussi, la pression croît.

L’objectif est de parvenir à un accord économique et de coopération à partir de 2028.

Le président de la Fédération des entreprises romandes à Genève Ivan Slatkine et le vice-président du Groupement des Entreprises Multinationales Olivier Straub demandent au monde politique de mettre fin au blocage actuel dans le dossier européen.

La Suisse est intégrée au groupe «Partenaires d’Europe occidentale» aux côtés notamment du Royaume-Uni et des trois pays de l’EEE que sont la Norvège, le Liechtenstein et l’Islande.

La commission de politique extérieure du National vote pour le doublement de la contribution suisse, à la condition d’une participation helvétique aux programmes de recherche européens.

Le crédit-cadre devrait être porté à deux milliards de francs si la Suisse et l’Union européenne se mettent d’accord d’ici au 30 juin 2022 pour une participation helvétique aux programmes de recherche européens.

Si l’UE ne veut pas mener ce dialogue, les deux parties seront perdantes, assure le ministre suisse des affaires étrangères Ignazio Cassis.

Le conseiller fédéral considère comme positif le fait que la Suisse s’est vu attribuer un contact officiel par Bruxelles en la personne de M. Sefcovic, nouveau responsable du dossier suisse au sein de l’exécutif européen.

La décision de rompre les négociations sur l’accord-cadre et la manière dont cette décision a été prise ont «laissé des traces», déplore Tiana Angelina Moser.

«Nous devons d’abord déterminer ce que nous voulons et quel prix nous sommes prêts à payer», indique Ignazio Cassis.