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Le chiffre d’affaires de la banque américaine a bondi de 20% sur un an à 20,53 milliards de dollars, marqué par un essor de 29% des revenus nets d’intérêts.

En juin 2020, un groupe d’actionnaires de l’établissement, notamment la suédoise Handelsbanken ou la caisse de retraite des shérifs de Louisiane, avait saisi la justice, sous forme d’une action collective.

JPMorgan mais aussi Citigroup, Wells Fargo et PNC, ont surtout profité de la vive hausse des taux d’intérêt engagée depuis un an par la Fed.

Le CEO de Wells Fargo, Charles Scharf, met en avant «la solidité de la position financière» de ses clients tandis que son homologue chez Citigroup, Jane Fraser (photo), mentionne «la santé et la résilience des consommateurs US».

Entre 2002 et 2017, Wells Fargo a reconnu avoir ouvert 3,5 millions de comptes fictifs, ce qui avait permis à ses employés de toucher des primes liées à la vente de nouveaux produits aux clients.

La pandémie intensifie la chasse au rendement. Avec Eddie Cheng de Wells Fargo AM.

Ancien CEO de Legg Mason, Joseph A. Sullivan deviendra Chief Executive Officer de l’entité fraichement renommée.

Les faillites redoutées ne se sont pas concrétisées dans les proportions attendues. Les banques ont donc pu relâcher des réserves au deuxième trimestre.

Le groupe bancaire américain dégage un bénéfice net de 6 milliards de dollars sur la période, alors qu’il avait perdu 3,8 milliards un an plus tôt.

La gestion du portefeuille a été confiée à l’équipe Global Fixed Income dirigée par Scott Smith et Henrietta Pacquement.