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L’anticipation d’une baisse par les investisseurs dès le mois de mars est prématurée et la baisse importante des taux à long terme reste fragile.

Nous ne nous attendons pas à ce que la Banque centrale européenne modifie radicalement ses orientations en matière de réinvestissement lors de la réunion de décembre.

La baisse des rendements des obligations d'Etat et le resserrement général des écarts de crédit ont permis de dégager des rendements positifs supplémentaires.

Être optimiste à l’égard du marché obligataire n’implique pas nécessairement d’être pessimiste au sujet de l’économie.

Les signes indiquent un pic des taux d'intérêt et nous nous attendons à ce que la Réserve fédérale (Fed) laisse les taux d'intérêt à leur niveau actuel.

L’inflation américaine résiste bien, tandis que la zone euro affiche des statistiques conjoncturelles décevantes.

Le scepticisme des professionnels pourrait conduire à des positions plus conservatrices ou baissières, compensant potentiellement une partie de l'élan haussier des investisseurs particuliers.

D’importants investissements sont nécessaires, de même qu’une profonde modification de nos habitudes de consommation.

Il est temps désormais de revoir l’idée qui a longtemps prévalu selon laquelle la dette publique serait «gratuite».

En novembre, les obligations ont rebondi, portées par les spéculations sur l’ampleur de la baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (FED) en 2024. Décryptage.