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«Les entreprises voient la situation actuelle moins favorablement, même si le niveau reste élevé», commente Clemens Fuest, le président de l’institut Ifo.

Cette baisse met fin aux seize trimestres consécutifs de croissance enregistrés depuis début 2015, sans pour autant marquer une récession.

La probabilité d’un repli économique a augmenté. Il pourrait être amplifié par une contagion au sein du système financier, signale la Banque fédérale.

Pour l’ensemble de 2018, l’Allemagne devrait toutefois connaître une dixième année consécutive d’expansion économique, mais à un rythme nettement moins soutenu que l’an dernier.

Avec -24,1 points, cet indicateur particulièrement instable s’est certes légèrement repris de 0,6 points sur un mois, mais après s’être effondré à -24,7 points en octobre.

Il s’agit de la valeur la plus élevée depuis septembre 2008, lorsque la première économie européenne avait affiché un taux de 2,8%.

La modeste progression de la production observée en septembre est intervenue lors d’un mois de tensions commerciales intenses entre les États-Unis et la Chine.

Angela Merkel a posé les jalons de la fin de sa carrière politique, en annonçant que son mandat de chancelière était le dernier et en renonçant à la présidence de son parti.

Il s’agit de la valeur la plus élevée depuis début 2011.

Berlin ne table plus que sur une progression du PIB de 1,8% pour cette année et la suivante, contre respectivement 2,3% et 2,1%.