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Les professeurs à l'INSEAD Douglas Webber et Antonio Fatas se livrent aux questions/réponses sur les divers grands scénarios qui se présentent au Royaume-Uni.

Des diplomates européens précisent que cela ne se fera pas à n’importe quel prix.

Alors que Londres doit quitter l’Union européenne le 29 mars, Theresa May poursuit sa difficile quête d’un consensus avec l’opposition.

Jeudi, la livre s’échangeait autour de 1,28 dollar, un niveau qui reste historiquement bas.

Un «Brexit dur» devrait être finalement évité. Mais la principale conséquence du vote de mardi est que le doute pèsera sur la croissance.

Une marge de seulement 19 voix sauve le Première ministre. Sa mission la plus difficile reste à accomplir: sauver le Brexit.

«La réaction de la livre britannique après le vote de la veille indique que le marché n’entrevoit actuellement pas de risque élevé pour une issue négative», indiquent les analystes d’UBS.

Les droits acquis via la libre circulation des personnes seront maintenus, tout comme les droits commerciaux.

Le traité n’a obtenu que 202 voix contre 432, la plus lourde défaite essuyée par un dirigeant britannique depuis les années 1920. Ce vote historique a plongé le Royaume-Uni dans le flou.

«Notre résolution reste d’éviter un tel scénario mais nous avons la responsabilité d’être lucides», a averti le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier.