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Il s’agit d’une émission en monnaie numérique de banque centrale dite «de gros» du canton de Zurich, dans le cadre du projet Helvetia III chapeauté par la BNS.

La phase de lancement devrait durer de décembre 2023 à juin 2024. Les établissements impliqués sont la BCV, la BKB et la ZKB, ainsi qu’Hypothekarbank Lenzburg, Commerzbank et UBS.

L’étude «a confirmé le succès du recours à d’hypothétiques MNBC de gros en francs suisses, en euros et en dollars de Singapour pour effectuer et régler des opérations transfrontalières entre des établissements financiers fictifs», a détaillé l’institut d’émission helvétique.

Le projet impliquant une MNBC dite «de gros» a pour objectif de tester le trafic de paiements dans un système financier numériques, a indiqué Thomas Jordan dans le cadre du Point Zero Forum.

La mise en place d’une version numérique des monnaies est un grand chantier d’avenir pour les banques centrales alors que les paiements numériques et cryptomonnaies comme le bitcoin sont en plein essor.

La banque centrale a notamment pu vérifier l’interopérabilité entre différentes plateformes. Place maintenant à un second volet de tests.

Si tout va bien, l’euro digital pourrait voir le jour autour de 2025 et s’ajouter aux moyens de paiement des citoyens.

Un manque de réactivité risquerait d’affaiblir le rôle international de l’euro.

L’engouement pour les monnaies numériques pourrait être un effet de mode malheureux, selon le vice-président Randal Quarles.

La Banque des règlements internationaux étudie les différents choix possibles pour lancer des versions numériques de monnaies de banque centrale destinée au grand public.