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Le président Thomas Jordan prévient que la Banque nationale suisse continuera à suivre de près l’évolution de l’inflation ces prochaines semaines.

«L’aide d’urgence sous forme de liquidité (Ela+) apportée à Credit Suisse en début d’année ne doit pas devenir un instrument usuel de politique monétaire», avertit le président de la direction générale de la BNS.

Le projet impliquant une MNBC dite «de gros» a pour objectif de tester le trafic de paiements dans un système financier numériques, a indiqué Thomas Jordan dans le cadre du Point Zero Forum.

Présent au Swiss Economic Forum, le patron de la BNS estime que les autorités helvétiques ont réussi à éviter une crise financière mondiale. Il s’est également exprimé sur l’inflation.

«L’actuelle politique monétaire n’est pas encore suffisamment restrictive», indique Thomas Jordan lors d’une conférence à la Haute école des Grisons.

«L’inflation américaine et européenne est encore à un niveau où une politique monétaire plus serrée est requise», a affirmé le président de la Banque nationale suisse (BNS).

Selon le président de la Banque nationale Suisse, l’inflation a atteint son apogée en Suisse, après être grimpée à plus de 3% l’an dernier, et devrait revenir sous la barre des 2% d’ici la fin de l’année.

La récente augmentation de capital «renforce la base de capital de Credit Suisse et constitue une importante étape», estime notamment Thomas Jordan.

«La politique monétaire est encore trop expansive et il faudra très probablement encore l’adapter», déclare le président de la banque centrale, cité par l’agence Reuters.

L’inflation toujours élevée plaide en faveur d’un relèvement, estime le président de la banque centrale lors d’une réunion à Lausanne.