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Peter Spuhler estime que l’entreprise devrait être en mesure d’atteindre ses objectifs annuels, avant de se diriger vers la fourchette visée à moyen terme.

Il est prévu que les premiers trains seront livrés en 2026 et remplaceront d’ici 2034 les autres types de rames en circulation actuellement.

Les effets de change ont pesé à hauteur de 37,7 millions. Une solide hausse des ventes et des entrées de commandes ont toutefois été enregistrée.

Le montant de la commande n’a pas été précisé. Les rames seront mises en service en 2026. Elles seront notamment utilisées sur la ligne Hamm-Eindhoven, et pourront circuler indifféremment dans les deux pays.

 La commande a été passée par la compagnie ferroviaire nationale Srbija Voz pour du trafic régional, afin de remplacer des trains roulant au diesel.

L’entreprise livrera 504 trains-trams à un consortium d’entreprises allemandes et autrichiennes pour un total qui pourrait atteindre 4 milliards d’euros. Le titre grimpe de 5%.

Ces types de train, moins polluants que ceux à moteur diesel, devraient permettre de réduire les émissions de gaz carbonique. Les détails financiers de la transaction n’ont pas été divulgués.

Le fabricant de Bussnang avait remporté la commande en début de mois sur le français Alstom et l’allemand Siemens. Le contrat porte sur 2 milliards de francs.

Les 4,5 millions d’actions vendues représentent 4,5% du capital en circulation et donc la totalité de la dernière participation déclarée de RAG.

«Nous avons déjà rattrapé beaucoup de terrain sur le plan des livraisons et les activités», explique Peter Spühler, président, actionnaire principal et accessoirement directeur général intérimaire du groupe.