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Le passage au Saron progresse rapidement, a souligné Andréa Maechler, membre de la direction générale de la BNS. Depuis le milieu de l’année, tous les nouveaux produits financiers à taux variable ne se réfèrent en principe plus qu’au Saron.

Le Conseil de banque et la direction générale remercient Fritz Zurbrügg de son engagement remarquable en faveur d’une politique monétaire axée sur la stabilité et pour les éminents services rendus.

Le Conseil national a donné suite mardi par 108 voix contre 71 à une initiative parlementaire en ce sens.

Les avoirs à vue des établissements commerciaux déposés auprès de la BNS ont augmenté la semaine dernière de 100 millions de francs, exactement le même montant que la semaine précédente.

L’évolution reflète principalement l’essor de l’excédent de revenus dans les échanges de marchandises, explique la Banque nationale suisse (BNS) dans son relevé périodique.

Cette progression s’explique par un «accroissement considérable» de l’excédent de recettes dans les échanges de marchandises et un recul des dépenses pour sinistres des assurances privées.

«Même s’il reste encore des travaux nécessaires à la transition, la marche en avant est déjà assez bien entamée pour ne pas avoir besoin d’une période de transition», selon la membre de la direction de la BNS, Andréa Maechler.

L’économiste en chef de EFG Stefan Gerlach, ainsi que les professeurs Yvan Lengwiler et Charles Wyplosz recommandent notamment une évaluation soigneuse et publique de ces réserves.

Les experts de la banque préviennent qu’une devise numérique de détail pourrait affecter la demande en liquidités, et subséquemment les perspectives d’inflation.

«Il n’existe pas de valeur d’équilibre unique, car il existe différents modèles pour définir un taux de change d’équilibre et différents facteurs qui entrent en jeu dans la détermination du taux de change», a déclaré le vice-président de l’institut d’émission, Fritz Zurbrügg.