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Le président de la Réserve fédérale indique que «les perspectives d’inflation s’étaient considérablement détériorées cette année avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie».

Le gouverneur Christopher Waller admet que les événements géopolitiques ont suggéré d’avancer avec prudence.

L’Agence internationale de l’Energie demande aux pays producteurs de pétrole d’être «du bon côté».

«L’inflation ne reviendra pas à ses faibles niveaux d’avant la pandémie et la guerre en Ukraine», estime la présidente de la Banque centrale européenne.

Au Royaume-Uni, l’inflation a déjà atteint 5,5% en janvier, bien au-dessus des 2% visés par la BoE.

Selon l’OCDE, le conflit pourrait pousser l’inflation d’environ 2,5 points supplémentaires.

La situation en Ukraine est «susceptible de créer une pression supplémentaire à la hausse sur l’inflation et de peser sur l’activité économique», explique la Réserve fédérale.

Sur un mois, l’indice des prix à la production (PPI) a grimpé de 0,8%, quand les analystes tablaient sur une hausse de 1,0%.

Les responsables vont tenter d’activer les leviers à leur disposition, pour faire ralentir une inflation qui est au plus haut depuis 40 ans, tout en essayant de ne pas trop peser sur la croissance économique.

L’indice de l’Université du Michigan est tombé à 59,7 points, contre 62,8 points en février. Les analystes s’attendaient à une baisse moins forte et tablaient sur 62,5 points.