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Il s’agit du taux d’inflation le plus élevé depuis décembre 1990. Ce pic du renchérissement est surtout lié à l’envol de 54,4% des prix en Turquie.

Le président américain avait annoncé jeudi qu’il prélèverait pendant six mois 1 million de barils par jour dans les immenses réserves stratégiques de pétrole des Etats-Unis, du jamais-vu.

Après le pic de 5,9% en février, le renchérissement grimpe cette fois à 7,5% sur un an. Les gouvernements sont poussés à intervenir pour protéger les consommateurs.

Le baromètre PCE indique un renchérissement de 6,4% sur un an et 0,6% sur un mois, et ce en ayant été calculé avant la flambée des prix de l’énergie due à la guerre en Ukraine.

Comme attendu, le cartel a convenu «d’ajuster à la hausse la production totale mensuelle de 432’000 barils par jour pour le mois de mai», contre 400’000 auparavant.

Parallèlement, Eurostat annonce un taux de chômage en baisse de 0,1 point à 6,8% en février, son plus bas niveau historique.

«L’invasion de l’Ukraine lancée par la Russie le 24 février a entrainé «une incertitude considérable» pour les perspectives économiques dans l’Union européenne», reconnait Christine Lagarde.

«Si l’Opep+ n’existait pas, nous ne pourrions pas avoir de stabilité sur le marché de l’énergie (...), la volatilité des prix serait encore pire», déclare le prince Abdulaziz ben Salmane au Sommet de Dubaï.

Les membres de l’Opep+ refusent pour l’instant d’augmenter significativement leur production pour soulager le marché, se tenant au relèvement graduel de 400’000 barils par jour chaque mois.

«Je pense que nous devrons relever (les taux) de 50 points de base», soit un demi-point de pourcentage, a indiqué la présidente de la Fed de Cleveland Loretta Mester.