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Ces 136 pays, qui représentent 90% du PIB mondial, vont pouvoir dégager environ 150 milliards d’euros de recettes supplémentaires grâce à l’impôt minimum, déclare l’OCDE.

Ces Etats aux faibles taux d’imposition lèvent ainsi l’un des derniers obstacles à l’aboutissement du projet de réforme mondiale de la fiscalité négocié sous l’égide de l’OCDE.

Une réunion de l’OCDE est prévue vendredi 8 octobre avec les pays adhérents au projet de taxe sur les multinationales.

«Des détails restent à régler, mais je suis optimiste sur le fait que l’Irlande, la Hongrie et l’Estonie peuvent rejoindre l’accord», a ajouté la secrétaire américaine au Trésor.

Le ministre britannique Rishi Sunak a appelé vendredi à Venise ses homologues à «se mobiliser» et «faire en sorte que les derniers détails de l’accord soient réglés d’ici octobre».

Les grands argentiers des dix-neuf pays les plus riches du monde et de l’UE devrait valider à Venise l’entente de 131 pays sur un impôt minimal mondial d’au moins 15%.

Quelques 130 pays, dont la Suisse sous certaines conditions, s’entendent pour la mise en place d’un impôt minimum sur les bénéfices «d’au moins 15%».

«Il va sans doute falloir que les Etats-Unis passent leur législation et qu’on puisse voir quel est le taux qui est retenu et que le reste du monde puisse caler un taux», a estimé le responsable des sujets de fiscalité Pascal Saint-Amans.

Le géant minier répète mener une politique de tolérance zéro en matière de travail des enfants, appliquée également à l’échelle de ses filiales.

Quelle que soit l’issue du vote sur l’initiative populaire pour des entreprises responsables, le siège de la multinationale restera en Suisse, selon Marc Schneider.