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De par la nature même du choc, la politique monétaire n’est pas, a priori, l’instrument le plus approprié.

Dans quelle mesure la politique économique peut réagir à l’épidémie?

La forte baisse surprise des taux par la Fed a déclenché deux réactions importantes sur les marchés.

Ce phénomène d’«accélérateur financier» pourrait contribuer à la détérioration des perspectives de croissance.

Si la priorité de la BCE est d’atteindre son objectif d’inflation, la Fed cible à la fois l’inflation et le plein emploi.

L’introduction d’une fourchette d’inflation cible pourrait permettre une conduite plus flexible de la politique monétaire américaine, voire même prendre en compte les écarts passés par rapport à l’objectif.

L’épidémie a provoqué un recul très passager à Wall Street et le S&P500 a atteint de nouveaux plus hauts historiques.

Les prévisions du consensus des économistes s’appuient notamment sur une baisse de l'incertitude et un environnement monétaire très accommodant.

Après le coup d’arrêt, comment sera la reprise?

Les indices conjoncturels sont de plus en plus verts mais les États-Unis présentent une forte dispersion des prévisions pour cette année. Les entreprises risquent d’opter pour l’attentisme.