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«Après le léger recul de la pression inflationniste et le resserrement des conditions monétaires dû au renforcement du franc, la BNS a pu temporiser en septembre et maintenir son taux directeur à 1,75%», rappelle le Conseil fédéral.

«L’aide d’urgence sous forme de liquidité (Ela+) apportée à Credit Suisse en début d’année ne doit pas devenir un instrument usuel de politique monétaire», avertit le président de la direction générale de la BNS.

De juillet à septembre, les positions en monnaies étrangères ont généré un bénéfice de 7 milliards de francs tandis que les positions en francs ont enregistré une perte de 6,1 milliards.

«Ces adaptations n’affectent en rien le cap actuel de la politique monétaire», précise lundi l’institut d’émission.

Les économistes d’UBS s’attendent à ce que la Banque nationale suisse subisse une perte entre 5 et 10 milliards de francs, après un résultat négatif de 13,2 milliards sur le précédent partiel.

Le suppléant à la direction générale, arrivé à la Banque nationale suisse en 1986, va prendre une retraite anticipée.

Entre avril et juin, elle a vendu pour 40,3 milliards de francs de devises, selon ses statistiques périodiques. La BNS avait vendu pour 32,2 milliards de devises entre janvier et mars et pour 27,3 milliards entre octobre et décembre 2022.

L’étude «a confirmé le succès du recours à d’hypothétiques MNBC de gros en francs suisses, en euros et en dollars de Singapour pour effectuer et régler des opérations transfrontalières entre des établissements financiers fictifs», a détaillé l’institut d’émission helvétique.

La tendance à la fermeté est liée à une «vraie incertitude sur le niveau d’inflation l’année prochaine» et la décision des instituts d’émissions «reflète un compromis entre croissance et inflation», indique Fabio Balboni de HSBC.

L’actuel financial research advisor à la division Financial Stability Policy Research auprès de la Fed de New York succède à Andréa Maechler.