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Tant les prêts hypothécaires que les prix des maisons individuelles et des appartements en PPE ont continué d’afficher une hausse modérée au cours des derniers trimestres.

Si la BNS venait à relever ses taux, la valorisation du franc aurait des conséquences «fatales» pour la Suisse, estime la faîtière des petites et moyennes entreprises de l’industrie MEM.

Depuis la crise financière de 2008, le PIB du pays connaît une évolution inférieure à la moyenne, précise le Conseil fédéral dans un rapport qui fait le point sur la situation.

Dès le 1^er janvier, ces sociétés n’auront plus l’obligation d’avoir des réserves minimales pour solliciter des pensions de titres, indique l’institut d’émission.

«Pour baisser les taux désormais, il faut des mesures compensatoires pour ne pas peser sur la rentabilité des banques», signale le chef économiste Patrice Gautry.

Andréa Maechler, membre de la direction générale, remarque que les coûts causés par les émissions ne sont pas assumés par les agents économiques qui les produisent.

La Suisse se met ainsi au diapason des principaux pays industrialisés et prévoit un échange sans limite dans le temps.

Thomas Jordan a déaclaré que la politique monétaire de l’institut d’émission - taux négatifs et intervention au besoin sur le marché des changes - «restait nécessaire».

«Nous maintiendrons l’intérêt négatif tant que son utilité sera supérieure aux coûts engendrés», a dit sans détour Thomas Jordan.

L’institut d’émission a surtout profité sur les trois premiers trimestres 2019 de ses gains sur les positions en monnaies étrangères, qui ont atteint 42,7 milliards.