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L’organisation de coopération et de développement économiques a cependant sonné l’alerte sur la «longue route» menant à une reprise durable.

Le Seco annonce une progression du PIB de 0,6% sur un an et de 0,3% en l’espace de trois mois, en ligne avec les attentes.

«L’économie s’est montrée résiliente malgré les resserrements significatifs des politiques monétaires et budgétaires réalisés en 2022», estime l’institution, qui souligne malgré tout que «l’inflation reste un problème persistant».

L’indice, calculé sur la base de sondages d’entreprises, atteint 53,3, après 54,1 en avril. Un chiffre supérieur à 50 signale une croissance de l’activité, tandis qu’un chiffre en deçà indique un recul.

Grâce à une meilleure résistance qu’escompté face au choc énergétique, la Commission table désormais sur une progression du PIB de 1,1% pour l’année en cours, soit 0,2 point de plus que prévu jusqu’ici.

L’institut conjoncturel table toujours sur une croissance de 0,6% pour l’année en cours, mais avec un schéma trimestriel modifié. Pour l’an prochain, il ne table plus que sur une progression de 1,2%.

Le département du Commerce annonce une croissance du PIB en baisse à 1,1% en rythme annualisé, alors que les analystes tablaient sur 2%.

Pour 2023, les économistes bâlois tablent sur une croissance du PIB de 0,6%, contre +0,7% dans leur précédente estimation.

Le Royaume-Uni a vu son PIB progresser de 0,1% au quatrième trimestre 2022, alors que l’Office national des statistiques avait initialement fait état d’une croissance nulle pour cette période.

Ce déclin de la progression du PIB devrait concerner autant les pays les plus avancés que les pays en développement et émergents, à commencer par la Chine.